Acte II
jan > juin 2007
Spectacles
reprise
le 11 janvier à Maubeuge, les 19 et 20 janvier à Nîmes
« Juste la fin du monde » ou juste la fin d’un monde ?
S’agit-il d’un voyage au fin fond d’une terre inconnue difficilement accessible ? Cela peut être aussi une expression d’impossible : « Si je fais ça, ce sera la fin du monde ! » Ou s’agit-il alors de la fin de son monde, son univers, son environnement, sa famille ? Cette dernière possibilité pourrait paraître la plus sûre, mais un problème se pose…
En effet, le théâtre de Jean-Luc Lagarce relève pour moi bien plus de l’improbable : improbabilité du déroulement de l’action, du contexte (aucune indication dans le texte), des personnages qui nous donnent l’impression d’être continuellement en errance ou perdus au sens le plus littéral du terme, perdus dans leur solitude.
Enfin improbabilité du langage, parce que la parole est « en marche », bute, trébuche, s’accélère, ralentit, mais avance malgré tout dans un seul souci : celui de dire, celui de la résolution.
Jean-Charles Mouveaux